Le groupe privé Microsoft Algérie aurait déposé plusieurs plaintes contre des vendeurs associés à l’opération Ousratic et accusés d’utiliser des versions piratées des logiciels Microsoft.
mardi 16 janvier 2007.
Microsoft Algérie porte plainte contre les pirates. (JPEG) Selon le Directeur général de l’Office National des Droits d’Auteurs et Droits Voisins (ONDA), Abdelhakim Taoussar, le gouvernement enregistrait actuellement des pertes atteignant les 38 milliards de centimes à cause de la contrefaçon dans le domaines des programmes informatiques et des cassettes vidéos en Algérie, dont plus de trois milliards pour la taxe sur la valeur ajoutée.
Le même responsable a annoncé que la compagnie Microsoft Algérie avait introduit des plaintes contre des vendeurs agrées dans le cadre du programme Ousratic à cause de la commercialisation de programmes informatiques Microsoft contrefaits. Pour sa part, la Directrice Générale de l’Institut National de la Protection Industrielle, Nabila Kadri, a indiqué, lors d’une conférence organisée hier par le Centre Commerciale Internationale Algérien à l’hôtel l’Aurassi, qu’il y a des marques imitées qui sont enregistrées au niveau de l’Institut.
Pour ce qui est du phénomène de la contrefaçon, la même responsable a souligné l’existence de 100 affaires, relatives à la contrefaçon, devant la Justice dont deux affaires contre l’institut, autour des décisions prises qui font l’objet de critiques. Au sujet de l’affaire Microsoft Algérie, M. Taoussar a indiqué que son organisme surveillait près de 40 vendeurs agrées dans le cadre du programme Ousratic, alors que la surveillance de ce qui se vend au marché noir est du ressort de l’Etat. Il a évalué la moyenne du phénomène de la contrefaçon à 72% pour les CD, 45% pour les cassettes vidéo et 37% pour les cassettes audio.
